Chapitre IV - L'Outrepasseur
les projecteurs les projets les jets jetés de travers à travers gorges et montagnes. Il dut se l'avouer, ce fatras ce fracas lui manquaient
maternel devenu renfrogné stressé, accaparé de toutes parts par ses continents incontinents, inconscients se désagrégeant en permanence sous
Mal à l'aise malhabile déstabilisé par tant de bile accumulée il s'en voulut trop de s'être ainsi volatilisé envolé volé à ce monde matériel
à l'air, toute retournée comme une veste un vestige d'une civilisation ancienne à la recherche d'un nouveau monde, d'un nouveau mode de vie.
Tel un foetus frelaté macérant en une immatérielle matrice voyageuse, repères évanouis sens dérobés désorientés décatis il se retrouva l'âme
Impressionnante impression d'immobilité à 200 à l'heure, vertige d'une chute gélatineuse, molle ivresse de l'esprit étourdi engourdi ébaubi.
dont il le sentait il ne pourrait pas s'échapper se réchapper. Car comment peut-on tuer occire l'impalpable, l'implacable intouchable néant?
des sensations inouïes, étourdissantes illusions allusions alluvions de sa vie passée trépassée outrepassée. Un inusité semblant d'existence
Il y était parvenu, seulement, n'était-il plus maître de lui-même, se retrouvant captif du vide, sans cesse frôlé de tous côtés par des sens
ses assourdissants battements résonnant en vain dans ce ventre creux cet antre vide, grotesque grotte dont il voulait s'extirper à jamais...
de sa verge à mesure qu'il se vidait de lui-même de ses peurs de sa haine. Il ne voulait plus battre la mesure, il désirait stopper ce coeur
seulement que ce geste était retourné contre lui-même, le sang versé était le sien, lui triste sire haraki-pleure, pisse le sang dégoulinant
toute la cruauté la déception amassée accumulée en tas, cumulus de colère culminant dans ce geste universel de honni versant le sang vengeur
s'agrippe en vain aux entrailles déjà sanglantes, aux tripes envoyées en l'air dans l'air si pur si frais de ce petit matin, sage présage de
Chapitre 4 - Il entendit crier croasser, et juste après l'éclair le cri la lutte la respiration qui siffle persifle la vie qui cille vacille